L’inceste en Provence au XVIIIe siècle : entre doctrine et pratique

Non limitée au sein du cercle familial, la conception de l’inceste au XVIIIe prenait également en compte l’inceste dit spirituel. En ce qui concerne la sanction pénale, un véritable contraste se dessinait entre la doctrine, qui promettait une dure répression (bannissement, peine de mort), et la réalité, appréhendée à travers les jugements des tribunaux, qui se caractérisait souvent par des procédures moins punitives voire amiables, tel l’accommodement.

I- La doctrine

A. L’inceste : l’évolution d’une notion difficile à caractériser

1- La notion d’inceste dit spirituel

2- La caractérisation de l’inceste dit « de premier ordre »

B. La question de la répression de l’inceste sous l’œil de la doctrine

1- Comment doit-on réprimer l’inceste ?

2- L’inceste : un crime punissable ?

II- La pratique

A. Dans la population civile : entre interdit juridique et tabou social

1- L’inceste en ligne collatérale

2- L’inceste en ligne directe

B- Dans la population ecclésiastique : le cas particulier de l’inceste spirituel

1- La voie de l’accommodement généralement privilégiée

2- Crispation des oppositions et affrontement judiciaire

Inceste, Ancien régime, 18e siècle, Histoire, Droit pénal, Justice, Sanction

Provence

Fait partie de: L’inceste face au droit et à la justice : regards croisés des sciences sociales (Colloque)