Inceste : dans 97% des cas, l'agresseur est un homme

Publié le par Marie Odievre

Les agresseurs sont en majorité des hommes. C’est ce qu’a révélé la Commission indépendante sur l'inceste et les violences sexuelles envers les enfants (Ciivise) dans son rapport rendu ce vendredi.

LaCommission indépendante sur l'inceste et les violences sexuelles envers les enfants (Ciivise) a dévoilé son rapport final le vendredi 17 novembre, après trois années de travail. Rassemblant 750 pages, le rapport revisite la mission qui lui a été confiée par Emmanuel Macron. À travers cette publication, la commission présente une analyse chiffrée des violences sexuelles infligées aux enfants, s'appuyant sur 30 000 témoignages de victimes ainsi que sur des études statistiques. Elle présente aussi plusieurs préconisations. Parmi les préoccupations traitées figure le profil des agresseurs. Et selon le rapport, ce serait en majorité des hommes.

Selon la Ciivise, 97 % des agresseurs sont des hommes

Selon le rapport, le profil de l’agresseur est un homme : “Dans l'immense majorité des cas (97%), l'agresseur est un homme, souvent majeur (81%). Il s'agit surtout des pères (27%), des frères (19%), des oncles (13%), des amis des parents (8%) ou des voisins de la famille (5%).”. Constatant même que plus l’agresseur est proche du cercle intime de l’enfant, et plus les violences démarrent tôt. 

Pour cela, la Ciivise a procédé à une enquête terrain permettant d’élaborer des caractéristiques communes aux agresseurs afin de dresser un profil type et surtout une méthode d'agression. Parmi les procédés les plus communs, voilà ceux qui sont ressortis : “le repérage et rapprochement de la victime”, “l’isolement de la victime”, “la dévalorisation de l'enfant”, “l’inversion de la culpabilité”, “l’instauration d'un climat de peur et la demande à la victime du silence” ou encore “le recrutement d'alliés pour dissuader l'enfant de prendre la parole.”

Pour pallier ces dysfonctionnements, le rapport préconise d’effectuer un travail de prévention, en renforçant notamment le “contrôle des antécédents via le Fichier judiciaire automatisé des auteurs d'infractions sexuelles ou violentes (FIJAISV)”. Mais aussi d’allonger la durée de conservation des données pour en faciliter la consultation. Des mesures qui s’inscrivent dans une démarche plus large visant à une “sensibilisation systématique pour garantir une protection immédiate”. Car rappelons-le, un enfant est victime d’inceste toutes les trois minutes. Ce qui a l’année ne représente pas moins de160 000 enfants qui sont victimes de violences sexuelles.

Oui
il y a 2 mois
Les écrans sont une addiction comme les autres. En abuser c'est consentir à droguer son enfant en le rendant dépendant de la communication virtuelle, ...
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il y a 9 jours
Oui et non. 1. ​Oui ​pour la télévision , 2. ​non pour l'internet. 1. ​Nous avons renoncé à la télévision depuis 2010 ! ​2. ​Pour ​int...
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